Nous connaissons tous Yann Arthus-Bertrand pour ses photos aériennes et ses superbes documentaires sur l’environnement et l’humanisme. Il est à l’honneur dans notre département ce mois-ci, dans le Théma « Passion Bleue » du Liberté Scène Nationale et à la Villa Tamaris.
C’est avec une grande joie que j’écris l’édito de ce numéro hors-série de votre revue Cité des Arts. Oui, je dis grande joie parce que dans le contexte que traverse actuellement notre pays sur fond de crise sanitaire, économique, sociale, je crois profondément que la culture est un vecteur d’union, un facteur de rêve !
Le Pôle Arts Plastiques de la ville a repris ses activités depuis le 12 mai dernier, à la Maison du Cygne, à la Batterie du Cap Nègre et à la Maison du Patrimoine. Cet été, les différents sites s’ouvrent à de nouvelles expositions en partenariat avec d’autres centres d’art. Rencontre avec Dominique Baviera, le directeur du PAP, pour en savoir davantage.
Le Telegraphe, avec sa superbe architecture extérieure et intérieure, niché au coeur de Toulon, fait partie de ces lieux de vie qui se réinventent en permanence. Le confinement a permis à son créateur de penser sa vocation première et ses envies authentiques. Dès la rentrée, il nous réserve de belles nouveautés.
Mozaïc est une association, dont Cité des Arts fait partie, spécialisée dans la gestion administrative des structures artistiques. Depuis quelques temps, son rôle d’accompagnement et de conseil s’était déjà fortement développé. Le confinement a encore accru cette tendance. De nombreuses associations étaient perdues devant les différentes lois qui sortaient chaque semaine. Heureusement, Shanga et ses collaboratrices oeuvraient pour nous et étaient là pour nous conseiller.
Dès l’annonce de confinement, les commerçants de la Rue des Arts ont dû fermer boutique. Mais il a fallu rebondir rapidement pour faire face aux charges qui couraient, et chacun a fait preuve d’initiative. Heureusement, avec le déconfinement, ils ont pu réouvrir avant les autres acteurs culturels. Jean-François, dirigeant de la Galerie Lisa Yellow Korner, et désormais coordinateur communication de la rue, nous détaille leur situation.
Le Port des Créateurs, abrite différentes structures associatives culturelles, dont la nôtre. C’est également un acteur important dans l’organisation d’événements culturels divers, l’accompagnement d’artistes, et l’incubation de projets culturels.
Jean-François Ruiz dirige la Galerie Lisa Yellow Korner dans la Rue des Arts, avec sa complice Pascale Robert. Face à
la situation que nous vivons il a souhaité continuer, tout comme nous le faisons, à partager l’art. Il a donc lancé un appel
aux artistes, un appel à créer. Et ils l’ont entendu.
Fin observateur, Frédéric chasse à l’aide de son appareil différents détails et nous invite à redécouvrir, sous un nouveau
jour, ces rues que l’on arpente au quotidien. Il a répondu à l’appel de la Galerie Lisa Yellow Korner de choisir des oeuvres
en rapport avec la crise actuelle.
Zagros, ancien étudiant de l’ESADTPM, et lauréat de nombreux prix, est devenu récemment professeur de photographie
dans son ancien école. Iranien d’origine, cet artiste hors-du-commun nous fait partager son univers. Allez, c’est l’heure :
agougou !
Il existe une union imperceptible entre un espace commun et celui d’une installation circassienne. Raphaël est un
artiste qui cherche à rendre concret le momentané. Il décrit l’impact des cirques sur le paysage, le schématise et
finit par le virtualiser. Car, rappelons-le, le cirque est issu d’une démarche artistique hors du commun, que ce soit
par ses représentations ou par son mode de vie.
Actuellement, une rétrospective photographique met en scène le port de Bandol au fil des époques, dans le cadre de la future réhabilitation du Quai de Gaulle. Une invitation à se promener et voyager de 1870 à nos jours et jusqu’à 2020 grâce à une simulation.
On découvre les photographies vibrantes de Laurent Dequick à la Galerie Lisa, qui vient d’ouvrir un espace photographique YellowKorner. Dans ses séries, il combine son expérience d’architecte et sa passion d’enfance pour la photographie. Son travail dévoile le passage de l’homme à travers les monuments, les grandes villes, le temps, ….
Le Télégraphe ouvre ses portes avec une programmation ambitieuse. Rien que le premier mois, ce nouveau lieu culturel toulonnais accueille François Atlas, Nosfell, et bien sûr Olivia Ruiz qui pendant un mois et demi se produira, exposera et invitera. Une expérience hors du commun.
Pierre-Jean Rey s’est donné pour vocation de nous faire découvrir, dans sa Galerie 15, de jeunes photographes du monde entier. Ce mois-ci il a invité Dândara Nunes Bettini, une jeune brésilienne, qui se destinait à une carrière dans l’architecture, mais a été piquée par le virus de la photographie.
Gil Fréchet réalise des photos en hommage à la région, des vues de la baie de Tamaris, des Sablettes, de la ville de Toulon, auxquelles il intègre des personnages de cirque volants. En exposition à la Galerie Lisa, il nous dévoile son oeuvre.
Photographe de mode de renommée internationale, Pierre-Jean Rey a décidé il y a quelques années de se consacrer à la photo «humanitaire», portraits et reportages sur des individus en situation difficile aux quatre coins du monde. Il a ouvert la Galerie 15, rue Pierre Sémard.